Il est dans votre intérêt de bénéficier de ce que la loi vous offre :
Si vous rencontrez un problème majeur ou un désaccord avec un professionnel de la construction concernant vos travaux, si vous vous sentez stressé, inquiet, ou si vous avez l'impression de ne pas être en contrôle du chantier, et que le professionnel ne coopère pas, il est essentiel de prendre des mesures. Les chances de résoudre le litige par vous-même sont malheureusement minces. Pour remédier à la situation, il est recommandé de solliciter l'assistance d'un Expert-conseil du bâtiment indépendant.
Peu importe vos compétences techniques, elles ne seront probablement pas sérieusement prises en compte par les artisans et autres professionnels du bâtiment. Ils ne reconnaîtront pas vos compétences, et l'aspect humain peut rendre les choses compliquées, surtout lorsque la mauvaise foi entre en jeu.
Il est regrettable que trop de clients ressentent de véritables appréhensions en se rendant sur le chantier, ce qui est inacceptable.
Ils doivent se conformer aux réglementations, normes et nombreux documents techniques qui encadrent des protocoles et méthodologies précises.
Cela s'inscrit dans le cadre plus général de la loi et des divers droits fondamentaux, qui malheureusement ne sont pas toujours respectés. Il est essentiel de veiller à ce que les professionnels respectent ces normes afin d'assurer la qualité et la sécurité des travaux.
En cas de non-respect, il est utile d'avoir recours à un Expert-conseil en bâtiment pour défendre vos droits et résoudre les litiges éventuels.d
En cas de malfaçons dans la construction d'un bâtiment, plusieurs garanties peuvent être actionnées en fonction de la nature des défauts et de la période pendant laquelle ils sont découverts. En général, les principales garanties sont les suivantes :
En cas de malfaçons, il est crucial de signaler les défauts rapidement et de manière formelle à l'entrepreneur ou au constructeur, idéalement par lettre recommandée avec accusé de réception. Si nécessaire, des expertises peuvent être réalisées pour évaluer les dommages et les responsabilités.
En dernier recours, des actions en justice peuvent être engagées pour obtenir réparation. Il est fortement recommandé de consulter un professionnel du droit de la construction pour guider les démarches.
En cas de malfaçons, une voie amiable est ouverte au maître de l'ouvrage.
Différentes étapes doivent avant toute chose être respectées pour obtenir réparation des différents désordres :
La réception des travaux est l'acte par lequel le maître de l'ouvrage déclare accepter l'ouvrage avec ou sans réserve (article 1792-6 du Code civil). C'est une étape cruciale, car elle constitue le point de départ des garanties.
En cas de malfaçons, pour actionner l'une des garanties légales incombant au constructeur, le maître de l'ouvrage doit lui envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception.
Si les réparations ne sont pas réalisées ou bien si elles n'interviennent pas dans le délai fixé, vous pouvez assigner l'entreprise responsable de malfaçons devant le tribunal judiciaire.
Saisir le tribunal judiciaire :
Nous vous aiderons à mettre les choses en ordre, en privilégiant dans un premier temps, tout ce qui est possible pour que la situation se règle à l’amiable.
Un rapport d'expertise (compte rendu de visite technique) très documenté vous permettra de faire un état précis, à une date précise de votre situation sur site et vous servira de base à toutes ces démarches et aux actions ultérieures éventuelles, comme :
La procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle,
pour Sécheresse / Réhydratation des sols
Ou bien pour Mouvement de terrain dans laquelle nous vous assistons de bout en bout.
Le dispositif CAT-NAT permet aux victimes d’être indemnisées par leur compagnie d’assurance lors de dommages exceptionnels liés aux phénomènes concernés :
Pour que les biens endommagés par une catastrophe naturelle soient indemnisés, trois conditions doivent impérativement être remplies :
En outre, le lien de causalité entre la catastrophe naturelle constatée et les dommages subis doivent être établi (rôle de l’expert d’assurance).
Sont exclus de ce régime les dommages causés par des risques naturels assurables comme
Les assurés disposent d’un délai de 30 jours au maximum après publication de l’arrêté pour faire parvenir à leur compagnie d’assurance un état estimatif des dégâts ou de leurs pertes.
Le recours fissure en catastrophe naturelle (Cat-Nat) : une procédure obscure et aléatoire
Il est évident que cette procédure est longue et, surtout, très aléatoire. Comme beaucoup de professionnels le déplorent, la procédure de reconnaissance est un véritable parcours du combattant et reste très obscure. En effet, aucun critère n’est clairement défini pour décider de la parution d’un arrêté ou non. De plus, aucune justification n’est donnée en cas de refus de parution. Ni au préfet, ni au maire, ni au particulier qui voit sa maison se dégrader sans pouvoir rien faire.
Les sinistrés doivent tout d’abord signaler le sinistre à la mairie afin de déclencher la procédure de constatation de l’état de catastrophe naturelle et déclarer à leur assureur la nature des dommages subis.
Vous pouvez alors prétendre à être indemnisé pour un sinistre dû, par exemple à une Sécheresse.
Mais, pour que l'assureur puisse vous indemniser, il faut qu'un arrêté interministériel reconnaisse l'état de catastrophe naturelle ou technologique.
Pour préparer la visite de l'expert d'assurance, il est très conseillé de faire, avant tout, réaliser une expertise privée qui posera des bases techniques solides, les explications et argumentaires qui démontreront si c'est le cas que les désordres présents ont pour cause unique et déterminante, les conséquences des mouvements de terrains différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
Ces éléments ne pourront que très difficilement être remises en question par les assurances qui feront tout pour se dégager de leurs responsabilités :
En effet, l’expert missionné par l’assureur aura pour objectifs de vérifier l’existence des désordres, vérifier le lien avec l’événement climatique et évaluer le coût des dommages. Après quoi l’assureur proposera ou non une indemnisation à l’assuré, qui aura un délai maximal de deux ans pour l’accepter ou non.
Sans assistance, très peu de chances de succès
Vous l’avez compris, sans l'aide d'un professionnel. Il y a peu de chance chances d’obtenir une indemnisation juste. Une fois la première étape passée (la parution de l’arrêté au journal officiel), il reste un combat à armes inégales avec votre assureur. Celui-ci cherchera en priorité le défaut de garantie.
Même si la garantie est acquise, il cherchera sans doute à minimiser les désordres et à vous proposer l'indemnisation la plus faible possible.
Les arguments régulièrement utilisés par les assureurs sont, par exemple :
Comment faire en cas de refus ou de proposition trop faible ?
Il existe des moyens et des arguments pour faire réviser son jugement à un assureur.
Ceux-ci sont à étudier et mettre en place au cas par cas. Il faut d’abord réaliser un bilan de l’état technique de votre bien.
Un rapport d'expertise (compte rendu de visite technique) bien documenté et argumenté vous permettra de faire un état précis de votre situation sur site et vous servira de base à toutes ces démarches.
Ensuite, il faut étudier les arguments déployés par votre assureur pour trouver les failles et les parades.
C’est sur la base de cette analyse qu’une stratégie doit être mise en place et déployée afin de le faire changer d’avis.
Pour ceci, être accompagné par un professionnel indépendant prend alors tout son sens pour maximiser ses chances de succès.
C'est ici que nous intervenons pour vous aider.
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